Introduction

L'écosystème est épuisé par une malveillance au profit d'une oligarchie de grands prédateurs qui exterminent furtivement les plus faibles : la faune, la flore, le semblable démuni. Tout voyageur interstellaire bienveillant s'opposera donc à un homme malveillant (et planétairement enfermé/ ref. André Lebeau), assez fou pour assécher une source précieuse de vie avant même d'en découvrir une autre dans l'univers : Œil pour œil, dent pour dent" ! Comme tout paysan prévoyant face aux plantes et bêtes nuisibles, le nomade cosmique combattra une peste terrestre ! Potentiel voyageur, un homme déjà furtif lui interdira-t-il toute furtivité ? Ses appels de prédateur (NASA/SETI, GEPAN, etc.) ne cacheront pas un surarmement terrestre de défi cosmique à des voyageurs plus avancés et par noblesse encore plus furtifs que lui pour lui apporter s'il le veut bien une paix honorable et bienveillante ! Seule une démonstration de responsabilité collective sauvera un homme qui ne pourra longtemps rester "sourd et non aligné" face à un silence cosmique l'appellant à l'allégeance : "Qu'il s'anoblisse ou qu'il meure " ! Tout contact extraterrestre serait autrement celui d'un Jugement dernier.

jeudi 28 février 2008

Retour dans la jungle !

Ariste : Un homme-enfant rêve de battre le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici

Des réfugiés heureux !


Les réfugiés actuels pourraient envier ceux de l’ex URSS accueillis comme des héros lorsqu'ils parvenaient à franchir les mailles du fameux Rideau de Fer, quelles qu'aient été par ailleurs les raisons profondes de leur départ. Une propagande anticommuniste faisant feu de tout bois ne pouvait voir en eux que des persécutés. Reçus avec des fleurs, des facilités d’installation leur étaient offertes, et la presse avait à chaque fois l’occasion de faire des choux gras sur des évènements qui ne pouvaient que confirmer la justesse d’un anticommunisme qu’il était alors de bon ton d’applaudir.



Heureuse époque où des réfugiés étaient bien traités !


Un marché international de rideaux de fer.



Les rideaux de fer du capital.


Du Caucase à la Norvège via la Palestine, Gibraltar, l’Asie et l’Amérique, les privilégiés s'abritent derrière des rideaux de fer. Mais les malheureux réfugiés qui veulent les franchir pour survivre sont moins assurés que naguère d’être accueillis en héros. Plus de fleurs à leur arrivée, plus de récits exaltants de leurs exploits, de leurs longues traversées de tunnels vers des bras prêts à les accueillir ! Exit ces envahisseurs qui sont à pourchasser et à reconduire dans des avions blindés au plus profond de la jungle de misère qu'ils ont voulu quitter. Il ne faut pas rêver : le monde des privilégiés ne pourrait recueillir toute la misère qu’il sème !


Propagande capitaliste.



Ces nouveaux rideaux pourraient-ils cacher que le Mur de Berlin n’aura fait que 294 morts en 28 ans (!), alors que le Grand Mur séparant le Mexique des USA en fait à lui seul plus de trois fois autant par an ; que les multiples rideaux de fer israéliens de Palestine font beaucoup plus de morts palestiniens sans que la bonne conscience capitaliste en soit vraiment troublée; que l’interminable rideau de fer établi tout au long de la Méditerranée engloutit des milliers de victimes africaines; que le rideau de fer de la faim et de la misère entretenu par le même capital dans le monde entier fait des milliers, sinon des millions de victimes; que le devoir de mémoire demandé aux écoliers sur le sort épouvantable d’anciens enfants déportés ne pourrait masquer le manque de fleurs et de cœur de la France et du monde pour tous les déportés actuels, etc. ?














samedi 23 février 2008

Une Loi de Pesanteur Cosmique

Ariste : Un homme-enfant rêve de battre le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici 

Une conscience marginalisée face à une science atteinte d'obésité conduit l'humanité à son autodestruction. "Science sans conscience n'est que ruine de l'homme", préciserait Rabelais aujourd'hui. Le savoir n'est que l'outil, pas la main économiquement asservie du marché : un outil croissant exponentiellement en puissance échappé des mains d'un homme dépassé par la technique pour tomber dans celles d'un singe savant, l'homme d'affaires - Un modèle occidental de civilisation impérialiste devenu planétaire, porteur d'une volonté mafieuse de prédation enracinée aux points les plus stratégiques : les états, les institutions, l'environnement, l'eau, l'air, l'espace...


Le sort des eunuques de harems fait frémir, mais celui de milliards d'eunuques de marché victimes d'une castration économique bien plus dangereuse est jusqu'ici banalisé. Le choix irrationnel de l'espèce en faveur d'une oligarchie d'enfants gâtés génère un cancer fatal à toute vie terrestre, et une culpabilisation des seuls privilégiés n'a jusqu'ici conduit qu'à des affrontements de plus en plus destructeurs.

Dans la coupe cosmique pour une vie durable,  le jeu individuel doit définitivement céder la place au jeu collectif : il apparait désormais que c'est à l'humanité toute entière qu'il appartient transcendantalement de gagner ! L'entraînement de l'équipe terrestre sur son seul terrain ne pourra toujours durer. Le temps est venu de responsabiliser tous les hommes face à une menace collective d'élimination.


L'argent formate tout, en commençant par la démocratie. Les déshérités laissent de facto la formation d'une conscience collective à des privilégiés seuls capables d'investissement dans l'avenir. Le mal est un cancer généralisé qui ronge sournoisement l'espèce. Une science au service de la prédation résoudra un temps les problèmes les plus immédiats d'une minorité de privilégiés (besoins en énergie, ressources, police...), mais jamais ce mal fondamental. Le remède ainsi transformé en drogue ne fera que l'aggraver.

L'homme devenu sujet s'enracine sur les artères de prédation de maîtres qui s'approprient tout : production, gestion, législation, santé, éducation, médias, politique... Ce singe savant devient ainsi un superprédateur vivant aux dépens d'une nature épuisée. Doté de dangereux outils, cet inconscient tient entre ses mains la vie elle-même. Cette dérive pourrait-elle durer ? La nature reprend déjà ses droits par cette prédation elle-même qui ne conduira l'espèce qu'à sa perte. Fort heureusement sans doute bien avant l'extinction de toute vie terrestre qui pourra alors repartir de plus belle après la disparition de ce prédateur vraiment trop gourmand qu'est devenu l'homme moderne.


Prédation ou survie : L'humanité doit métamorphoser sa volonté actuelle de prédation en une volonté de survie au moins égale. Ce retard de la conscience sur la science est une pesanteur cosmique naturelle : les conséquences des applications de tout nouveau savoir ou de toute nouvelle pratique n'apparaissent que bien après, comme on le constate à chaque occasion : pour l'agriculture, l'imprimerie, la lunette de Galilée, le moteur à explosion, l'avion, l'atome, l'électricité, la radio, la télévision, l'ordinateur, le portable, les produits chimiques, les médicaments.....


Une conscience qui stagne face à une science en inflation : conscience = l'instinct de survie

Rapport conscience/science : 1 (an 1500) et 2 (an 2000). Comme la vache qui rumine son herbe en regardant passer les trains, une espèce prédatrice est elle aussi polluante par les déchets toxiques de toutes sortes qu'elle engendre et délaisse aussitôt de façon irresponsable dans la nature, comme des enfants livrés à eux-mêmes alors qu'ils savent à peine marcher. Mais les rejets et déjections d'une l'humanité atteinte d'obésité scientifique sont infiniment plus polluants que ceux des ruminants, eux-mêmes contribuant déjà pourtant pour quelques 18% de l'ensemble des gaz à effet de serre.

Cette pesanteur cosmique ne pourrait donc être ignorée. Après toute nouvelle découverte ou pratique, comment en effet ne pas laisser au savoir le temps de devenir acquis en étant lentement "ruminé" par la conscience ? Mais comme on l'a vu avec la chimie, l'atome, etc. : une science au service de la prédation n'a pas le temps d'être bien "digérée". L'homme est un acrobate sommé de se dépasser, mais qui prend du poids sur le fil. Sa pesanteur cosmique doit être mesurée pour l'alerter à temps.


Le problème de l'obésité donne un exemple troublant d'une transcendance exigée. L'obèse et l'espèce s'échangent en effet toujours le même message : pas de salut avec un régime de consommateur-prédateur jamais rassasié. Avec l'épuisement des ressources, une obésité venue d'Amérique avec bien d'autres maux est un autre "thermomètre" mesurant la prédation de l'homme sur son milieu pour l'alerter une fois de plus sur la menace de détruction de l'humanité par un capitalisme de plus en plus prédateur, véritable cancer qui attaque la vie intelligente sur deux fronts :

- celui de l'espèce toute entière asservie par une petite oligarchie planétaire de grands privilégiés auxquels elle a cédé le choix de l'investissement. Toutes les clés de l'avenir (l'économie, la production, la consommation, la science, la culture...) sont ainsi de plus en plus laissées à cette minorité des plus riches, les états étant devenus de pures marionnettes dans une démocratie de façade;


- celui de l'individu incité par un culte sournois de l'égoïsme à s'opposer à l'espèce au nom d'intérêts prétendument divergents.

Mais l'individu ne peut bien vivre qu'au sein d'une espèce saine (tel l'organe dans le corps : "Mens sana in corpore sano") ! En paraphrasant Lénine : le capitalisme est la maladie infantile d'une bête humaine prise à ses propres pièges, qui se donne des coups de griffes et de dents, se tire des balles dans le pied, ... et pire !

La bête humaine qu'est restée l'espèce doit se métamorphoser ou disparaître. Le terme de sa gestation transcendantale arrivant à échéance, l'embryon de transcendance sera expulsé de son ventre planétaire pour devenir un nouveau-né créateur appelé à grandir vers toujours plus de perfection (ou vers Dieu pour les croyants), ou pour devenir un avorton de transcendance dans le Mal destiné à l'autodestruction. L'humanité doit faire le choix de la séduction pour ne pas être repoussée vers sa fin, mais accueillie dignement par des civilisations de voyageurs interstellaires plus avancées et déjà anoblies.


Il ne s'agit pas de foi ni d'opinion, mais d'une survie de l'espèce qui exige : 1) soit de freiner, sinon de renoncer à la science : un pari perdu d'avance dans une civilisation vouée à la recherche de nouveaux moyens de prédation. La science doit au contraire rester le moteur de la vie intelligente en se mettant au service de l'espèce toute entière, 2) soit de rendre l'homme de plus en plus conscient : un autre pari impossible avec une civilisation vouée à la prédation.


Une volonté de survie s'impose, une véritable greffe d'intelligence requise pourrait être contrôlée par : 1) soit un super-robot : encore un pari perdu d'avance. Des privilégiés qui se sont appropriés tous les moyens réels de contrôle (presse, média, économie...) transforment déjà la science en "Big brother", 2) soit une transcendance potentielle ou déjà existante : un pari que rien ne permet d'exclure et que tous les hommes (croyants, athées, agnostiques...) feraient rationnellement...

C'est le seul pari possible. L'homme doit en tous cas se comporter comme si une transcendance existe : comme tout homme devrait respecter le code de la route et tous les codes de bonne conduite même s'il est persuadé qu'aucun gendarme n'est là pour le sanctionner. Le vrai gendarme, celui de la nature, ne sera de toute façon jamais bien loin pour lui rappeler sa part de responsabilité pour chacune de ses actions : sur le champ ou à court terme pour l'homme resté encore insconscient, à plus ou moins long terme pour celui déjà plus conscient.


Plus qu'une transcendance réelle, c'est une volonté de transcendance qui manque à l'humanité pour survivre. Sans elle, l'espèce n'aurait aucune chance. Mais un homme qui a été capable de démontrer une telle volonté de prédation serait-il incapable de démontrer une même volonté de survie s'il en prenait vraiment conscience de l'impérieuse nécessité ?


La loi de pesanteur cosmique doit être observée par l'homme, comme il observe déjà la loi de pesanteur terrestre. Même si elle n'a jamais été clairement formulée, cette pesanteur cosmique est elle aussi constatée depuis que l'homme est devenu intelligent. Elle pourrait de même être mesurée par un taux de conscience, diminué d'un taux de prédation parti pour atteindre une valeur critique à une prochaine autodestruction si l'obésité prédatrice de la science se poursuit face à une conscience de plus en plus marginalisée. L'homme doit observer cette loi de pesanteur cosmique dans son comportement vis à vis de ses semblables, de la nature, de la vie en général sur la planète, du cosmos... C'est une question de survie pour l'espèce qui doit pouvoir mesurer ses chances de réussite comme l'obèse mesure son poids sur la balance. Sa volonté de dépassement serait par exemple déterminée par un indice de transcendance It=(tc-tp) exprimant ses chances en l'absence de bienveillance cosmique (hypothèse scientifique) : une "balance" que l'homme doit s'appliquer à mettre au point de la façon la plus objective :


Avec un taux de conscience tc=C/S; avec S=savoir total, et C=savoir "vraiment ruminé" par une humanité consciente des conséquences que ce savoir implique pour sa survie : une espèce qui se serait donné le temps de mesurer et de contrôler ces conséquences, sans laisser comme actuellement aux prédateurs le soin de le faire à leur seul profit. Elle prendrait donc le temps de bien "ruminer" le savoir déjà acquis plutôt que de se lancer toujours à la conquête de nouveaux records, sachant que cette "ruminance" de la science contient déjà en elle-même de nouveaux trésors à découvrir.


Le chemin de la survie cache des joyaux comme des villes ou d'autres lieux remaruables le long d'un parcours touristique : A la découverte de la vie, à quoi bon une perpétuelle fuite en avant sur un itinéraire sans fin si on ne s'arrête jamais pour mieux voir l'intérieur ? Comme un feu ou un médicament mal contrôlé, une science mal ruminée est d'autant plus dangereuse qu'elle est avancée et monopolisée par une oligarchie. Comme pour le cholestérol, il y a une bonne science antiprédatrice à développer (contre le capitalisme, l'individualisme, l'oligarchisme, le racisme, la ségrégation, le corporatisme...); et une science de conquête de records à laquelle l'humanité doit renoncer, au moins tant que son indice de transcendance (It) restera négatif.


Le taux de conscience (tc) peut être déterminé de façon scientifique. Avec une science mise au service de la prédation, tc est probablement aujourd'hui de l'ordre de 5 à 10% (0,05 à 0,1) seulement, sous réserve d'une évaluation plus précise à faire. Il peut être grandement amélioré si l'homme se comporte comme s'il était vraiment sous le contrôle d'une transcendance : avec un comportement transcendantal, C=S; (tc=1 ou 100%).


Le taux de prédation (tp) est le rapport entre les richesses gaspillées en pure prédation et celles indispensables à une vie normale et épanouie de l'espèce. La science serait par sa réduction transformée en pure conscience, l'être-prédateur allant peu à peu vers l'être transcendantal (tp=0) capable de création sans dégrader son écosystème (impossible sans mutation artificielle de l'espèce).


L'état actuel de la planète conduit sans doute à un taux de prédation tp ~ +80% (+0,8). Cette estimation sans doute trop optimiste pourrait aussi être calculée scientifiquement, selon des critères à définir, tels que :

- épuisement réel des ressources (métaux, eau, pétrole...); empreinte écologique et IDH (indice de développement humain) : intégrant vraiment l'appropriation du savoir de l'espèce et des surfaces les plus exploitables au profit des privilégiés; la fuite des cerveaux des pays pauvres; la pollution terrestre et cosmique par les privilégiés...

- surfaces déboisées annuellement, plus-values et profits réalisés; espèces disparues; nombre de victimes de la prédation : colonisation et mondialisation, esclavage, génocides des amérindiens et autres; guerres 14-18, 39-45 et autres; croissance des déserts;


- morts par manque de vaccins et de médicaments connus; carnages d'Hiroshima, d'Algérie, du Vietnam, d'Irak, d'Afganistan, du Cambodge, de Yougoslavie, du Proche Orient, et autres...; victimes des traités et marchés de dupes imposés par le plus fort... embargos et blocus, sabotages en tous genres de tous projets de sortie de la prédation : contre les français, les soviétiques, les chinois, les cubains, les vietnamiens...;


- nombre de victimes des bombes "oubliées"; emplois supprimés, chômeurs et exclus de tous genres... courses aux armements imposées aux plus pauvres; armes de destruction massive; budgets militaires et de publicité; non assistance aux déshérités et affamés; asservissement des consciences par propagande et appropriation des richesses; nombre de mutilés des conflits; emplois précaires... exploitation traditionnelle du Tiers Monde, des travailleurs; délocalisations; suppressions de postes de travail... etc.


Vers une faillite de l'humanité : Un prédateur de marché voudra livrer son dernier duel sur son terrain : celui des affaires, là où il détient "démocratiquement" les meilleures armes (l'économie, la science, les medias...). Mais là comme ailleurs, son banquier et comptable préféré lui rappellera bientôt la loi de la pesanteur cosmique, celle qui lui dit déjà sans ambages que son entreprise "Humanité" est en voie de faillite aggravée avec dépôt de bilan et autodestruction apocalyptique, en raison d'un actif trop léger (tc) face à un passif trop lourd (tp), et qu'il lui faudra faire appel à des fonds extraterrestres. Que l'affaire ne pourra être sauvée qu'en rassemblant tout l'actif et en réduisant le passif, avec l'espoir d'éveiller l'intérêt de quelque Grand Investisseur pour un rachat qu'il ne sera pas question de négocier, mais d'accueillir et de recevoir comme une grâce inespérée !


De grands prédateurs partis d'Europe ont conquis la planète en commettant des crimes si nombreux que seule une transcendance cosmique pourrait en avoir tenu des comptes objectifs pour leur en réclamer justice. L'Amérique - enfant prodigue de l'Europe - devrait déjà se découvrir avant de se qualifier pour renaître.


L'Europe, mère de ces prédateurs, doit les ramener à la raison pour assurer dans l'union la survie de l'espèce. C'est son devoir cosmique : Après le panache et la gloire, elle doit accepter les responsabilités ! L'Occident et ses complices devront donc assumer leurs propres crimes, mais aussi beaucoup de ceux des camps adverses, fomentés ou pour le moins aggravés par leurs interventions. Ils se sont en effet placés d'eux-mêmes en première ligne de responsabilité du désordre planétaire, avant d'autres criminels localement plus directement impliqués, mais qui n'ont été dans l'affaire que des "seconds couteaux" : c'est notamment le cas pour la colonisation, les révolutions française, soviétique et chinoise, les Khmers Rouges, la Palestine...


La vie de l'espèce est aujourd'hui menacée : L'indice de transcendance It est négatif (-70%, ou -0,7) et se dégradera toujours sans réation humaine. It ne peut devenir positif que si l'espèce s'engage dans la réparation de tous les dommages causés à l'homme et à la nature sous toutes les formes... une tâche sans doute démesurée, mais qui ne serait après tout que justice. Elle ne serait d'ailleurs pas impossible pour de vrais créateurs humains !




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UNE VALEUR-PHARE DE SURVIE.

par Ariste

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Ariste : Un homme-enfant rêve de battre le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici

Des rouages bien huilés !

Une espèce avancée pourrait être amenée à orienter l’essentiel de ses forces vers la préservation d’une valeur-phare jugée à tort ou à raison fondamentale pour sa survie. Tous les rouages de la civilisation seraient finalement conçus en fonction de cette exigence.

L'espèce ne pourrait alors survivre que si cette valeur-phare est réellement porteuse de paix. Tous les rouages devraient être bien huilés, ne laissant en définitive aucune place pour des affrontements fratricides. Chacun devrait démontrer en permanence son allégeance au système de valeurs adopté par l'espèce dans sa politique globale.

Cette communion autour d’une valeur-phare relève-t-elle de la fiction ou d'une forme de totalitarisme ? L'homme a pourtant fait ce choix. Mais sa valeur-phare n'étant pas porteuse de paix, elle pourrait lui être fatale.

Une communion avec le capital.

Comme le drogué dépendant de sa drogue, l'homme est devenu dépendant du capital ! Traditionnellement porteur de guerre, le capitalisme devenu planétaire et totalitaire réalise en effet une communion de l’espèce pour le pire. Par le contrôle des moindres rouages de notre civilisation, ce système lie le sort de l’humanité au sien, devenant de facto la principale valeur-phare et le moteur de l’espèce. Comme l’échec du socialisme l’a montré, aucun pays ne pourrait échapper à son emprise et une démonstration d’allégeance au marché est aujourd’hui exigée de toutes les forces de la planète et des individus. Les rouages du capital l'exigent : les récalcitrants doivent se laisser entraîner ou être broyés.

Les derniers soubresauts de Cuba ou d’autres îlots de résistance montrent qu’un refus d’allégeance au capitalisme n’est presque plus envisageable. Les trafiquants de drogue ne pourraient laisser des marchés inexploités !

L’homme aurait-il donc décidé de vivre ou de mourir pour le capital ? Le drogué le plus intoxiqué peut pourtant se libérer s’il le veut vraiment !

L’argent acquis par presque tous les moyens devient cependant plus que jamais la principale valeur-phare de l’homme, la mesure des autres valeurs classées comme des exigences démesurées pour la majorité des hommes. L’essentiel des énergies de la planète est consacré à l’enrichissement personnel d’une minorité de privilégiés insatiables.

Une autre allégeance.

Des êtres capables de voyages cosmiques intègreraient notre planète à leur écosystème interstellaire et exigeraient légitimement une allégeance de l’homme à leur propre valeur-phare. Serait-elle meilleure que la nôtre ? Elle leur aurait en tous cas permis de survivre jusqu’à un stade plus avancé de milliers ou de millions d’années !

Un capitalisme prédateur.

Selon toute vraisemblance, un capitalisme porteur de violence ne permettra pas cette performance. L’homme devrait donc se préparer à accepter une allégeance cosmique, en se donnant par exemple une valeur-phare de survie qui lui permettrait de porter sa flamme de transcendance le plus loin possible dans l’univers.