Introduction

L'écosystème est épuisé par une malveillance au profit d'une oligarchie de grands prédateurs qui exterminent furtivement les plus faibles : la faune, la flore, le semblable démuni. Tout voyageur interstellaire bienveillant s'opposera donc à un homme malveillant (et planétairement enfermé/ ref. André Lebeau), assez fou pour assécher une source précieuse de vie avant même d'en découvrir une autre dans l'univers : Œil pour œil, dent pour dent" ! Comme tout paysan prévoyant face aux plantes et bêtes nuisibles, le nomade cosmique combattra une peste terrestre ! Potentiel voyageur, un homme déjà furtif lui interdira-t-il toute furtivité ? Ses appels de prédateur (NASA/SETI, GEPAN, etc.) ne cacheront pas un surarmement terrestre de défi cosmique à des voyageurs plus avancés et par noblesse encore plus furtifs que lui pour lui apporter s'il le veut bien une paix honorable et bienveillante ! Seule une démonstration de responsabilité collective sauvera un homme qui ne pourra longtemps rester "sourd et non aligné" face à un silence cosmique l'appellant à l'allégeance : "Qu'il s'anoblisse ou qu'il meure " ! Tout contact extraterrestre serait autrement celui d'un Jugement dernier.

mercredi 4 novembre 2009

Le malentendu cosmique de Fermi


Ariste : Un homme-enfant rêve de battre le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici 

Le Paradoxe ou pari fou de Fermi : un simple malentendu ?

Notre seule galaxie compte entre 100 et 400 milliards d'étoiles, et avec une moyenne de 4 planètes par étoile (8 pour le Soleil), la seule Voie Lactée aurait ~800 milliards de planètes. A raison d'une planète habitable sur 10.000 ou plus, notre galaxie à elle seule compterait encore des millions de foyers où la vie aurait pu naître. Il y a probablement plus de 100 milliards de galaxies dans l'univers.


Devant ces chiffres astronomiques, le savant et prix nobel de physique italien Enrico Fermi s'était étonné de l'absence de traces extraterrestres sur notre planète et dans le système solaire. Il apparaît en effet peu vraisemblable que la vie n'ait pu naître que sur notre planète, dans une galaxie qui contient déjà des étoiles plus âgées que le Soleil de milliards d'années. Des civilisations plus avancées de nomades interstellaires l'auraient "colonisée" en quelques dizaines de millions d'années, pensait Fermi, un temps insignifiant vu l'âge de l'univers (~13,6 milliards d'années). Pourtant, on ne rencontre pas d'extraterrestres sur Terre. Mais où sont-ils donc ?

Tel est le "Paradoxe", ou plutôt le Malentendu Cosmique de Fermi. Ce constat d'un Silence Cosmique bien réel n'a en effet rien de paradoxal, comme il n'est pas paradoxal que le citoyen ordinaire ne cotoie pas l'oligarque : ils ne fréquentent pas le même milieu, n'ont pas les mêmes sujets d'intérêt... Pourtant, l'oligarque existe ! Le silence cosmique n'autorise que 2 hypothèses : des visiteurs capables de voyages n'existent pas, ou ils ne tiennent pas à nous cotoyer, tout comme les oligarques pour le plus grand nombre. La discrétion est toujours une attitude de réserve face à des valeurs différentes chez l'autre. Si la discrétion de l'oligarchie est cohérente avec des valeurs basées sur la force, celle de voyageurs invincibles le seraient sur d'autres valeurs.

Mais malgré ces données et avec une foi de prédateur sûr de lui, l'homme fait ce pari fou qu'il ne ferait jamais dans aucun autre domaine (économie, statistiques, défense, science...) : comme le joueur de tiercé misant sur un cheval non engagé dans la course, il exclue l'hypothèse que des nomades plus avancés de milliers d'années pourraient définitivement échapper à sa science en ne faisant jamais que maintenir cette avance. Ils ne pourraient manifestement se dévoiler que s'ils étaient séduits. Cette foi de l'homme dans sa science n'a donc rien de rationnel.

Une évidence occultée par le Paradoxe de Fermi : seuls des prédateurs débarqueraient au milieu d'une humanité prédatrice. Avec une foi toute religieuse, Fermi s'attendait naïvement à trouver des traces de prédation cosmique dans notre Système Solaire, comme celles laissées par les barbares de la colonisation terrestre. Cette absence de traces n'exclue pas en effet l'existence de voyageurs "civilisés" n'en laissant aucune en restant dans l'ombre face à toute vie moins avancée : un comportement respectueux d'observateurs responsables et bienveillants qu'il faudrait prendre pour modèle. Les données objectives (population stellaire, silence cosmique propice, distances considérables, absence de traces...) sont cohérentes avec l'existence de tels nomades. Une éthique cosmique rationnelle voudrait de plus qu'ils n'auraient pu survivre en tant que prédateurs et qu'ils devraient précisément rester discrets envers les moins avancés, ce qu'aurait déjà dû faire l'homme dans ses contacts avec les moins avancés exterminés ou colonisés. Pourquoi vouloir "retrouver ses clés cosmiques perdues sous le seul lampadaire" éclairé par un homme obstiné dans son comportement suicidaire de prédateur ?

Le Paradoxe de Fermi est donc au mieux un malentendu. Mais à côté d'autres crimes dont la dénonciation conforte l'anticommunisme de l'idéologie dominante (Shoah, Goulag soviétique, Khmers Rouges...), Fermi le conforte aussi en maintenant un homme prédateur au centre de tout, conformément à l'individualisme capitaliste. Une trop longue addiction à la prédation écarte l'humanité de l'hypothèse cosmique la plus probable : l'existence de voyageurs interstellaires bienveillants et respectueux d'un silence cosmique invitant chacun à faire de même pour se prouver une mutuelle bienveillance.

Une stratégie de séduction cosmique est donc toute trouvée pour toute espèce qui voudrait leur plaire : des voyageurs ne pouvant être que bienveillants et discrets, la violence de l'homme est une maladie infantile qu'il doit guérir avant tout contact.


Des hôtes vraiment souhaités ont déjà leur place déjà réservée, nous rappelle le silence cosmique. De tels hôtes resteront par conséquent dans l'ombre tant que l'humanité ne s'apprêtera pas vraiment à les accueillir. Alors qu'un homme prédateur négocierait avec tout prédateur cosmique sur le commerce, la science, la philosophie..., il n'y aurait rien à négocier avec des hôtes bienveillants qui l'invitent à sortir du monde animal avant tout contact ! Le débat sur la présence ou non de voyageurs est aussi inapproprié que celui des chrétiens sur le sexe des anges devant Constantinople assiégée : un débat tout aussi futile, alors que des "assaillants extraterrestres ne seront conquis et prêts à se rendre" que par une bienveillance terrestre indiscutablement démontrée envers la nature et envers nos semblables. Le langage d'un homme diplomate voulant seulement conclure provisoirement ou prolonger une guerre de l'espèce contre la vie (von Clausewitz) est pour eux irrecevable. Rechercherait-on un compromis avec la Mafia sans appartenir soi-même à une autre Mafia ? On la réduit, ou on s'en protège en attendant de mieux faire ! Des voyageurs bienveillants voudraient aussi mieux faire avec une humanité résolument engagée sur le chemin de la conscience cosmique. Mais une espèce restée inconsciente ne peut comme la bête comprendre que le langage des faits : celui d'un silence cosmique sans compromis annonçant qu'elle est sous une protection intelligente qu'elle doit reconnaître.


Le Silence Cosmique annonce une Transcendance au moins potentielle (Etre, civilisation...) naturelle ou non, que l'homme lui-même peut d'ailleurs faire naître s'il est comme il le croit jusqu'ici l'être le plus avancé dans l'univers. De quoi parle-t-on ? D'une Transcendance Cosmique, de Dieu traduiraient aussitôt les croyants, en accord toutefois avec tous les hommes pour un pari cosmique "a minima" de foi dans l'avenir, c'est-à-dire dans l'existence au moins potentielle d'une espèce plus avancée de quelques milliers d'années et capable de voyages interstellaires. Au Casino Cosmique, l'humanité pourrait ainsi miser petit pour s'enrichir au-delà de toute espérance. "Sire, je n'ai pas besoin de l'hypothèse de Dieu" pourrait répéter Laplace à Napoléon ! Et comment dès lors ne pas saluer d'avance la réussite de voyageurs qui auraient déjà fait ce que l'homme devrait raisonnablement faire ? Partant vaincu d'avance, le silence cosmique lui annonce d'ores et déjà que seuls des vainqueurs bienveillants pourraient venir et que la frontière extraterrestre n'a donc pas à être fortifiée, mais sereinement préparée pour leur accueil. Parions donc sur eux et avec eux plutôt que sur un homme superprédateur cosmique !

Des voyageurs interstellaires voués au silence auraient déjà fait plus de la moitié d'un chemin de paix terrestre en misant sur un homme assez intelligent pour parier sur leur existence. Seule une humanité sortie du monde animal et devenue par là séduisante peut les libérer de leur Voeu de Silence. Une espèce devenue consciente de la grandeur de ce Silence ne peut que rechercher la communion, et l'humanité doit se préparer dans l'allégresse et la vigilance pour cette entrée dans un Monde de Paix, un monde sans prédateurs ni proies. Le grand ménage planétaire doit donc commencer, et comme pour tout banquet ou cérémonie officielle, la maisonnée terrestre doit nettoyer les lieux et s'apprêter pour une digne réception d'hôtes de marque alors séduits. Sans cette communion cosmique, la démence de l'espèce la conduira à son autodestruction, à travers des crises répétées (écologiques, sociales, guerrières, économiques...) qui ne sont que des métastases de plus en plus nombreuses d'un cancer déjà bien avancé.


Un saut attendu de l'homme dans un univers transcendantal

Avec un individu potentiellement digitalisable déjà annoncé par la science, une humanité acquise à la sagesse ne serait plus appelée à disparaître : métamorphose artificielle d'un homme allant vers la perfection en vue d'une communion cosmique (mariage de cerveaux). Sorti du Big-Bang, l'espèce ferait ainsi un autre saut de transcendance vers un monde de nomades prêt à l'accueillir ou à édifier par elle-même si elle est la plus avancée : un objectif plus noble que celui d'une oligarchie de perfection dans le Mal qui se prépare à naître. C'est un pari cosmique dont voici des atouts pour gagner :

1 - Un doute cosmique irréductible : La vie peut être répandue dans l'univers, mais notre espèce peut ausi être la plus avancée, ou la seule. Ce doute imposé par un Silence qui l'invite à se dépasser est un cadeau naturel, ou une grâce extraterrestre.

2 - Un modèle de protection cosmique : Sans la frontière du silence cosmique, des prédateurs s'extermineraient mutuellement en accédant au voyage interstellaire : les premiers à s'évader auraient en effet une avance insurmontable sur leurs voisins encore planétairement enfermés si un Silence complice ne les invitait pas à imposer "un impérialisme discret" de sagesse plutôt qu'une colonisation. Sous réserve cependant d'une égale allégeance envers d'éventuels précurseurs invisibles et silencieux qui pourraient malgré tout exister ! Ce doute nourri par les aînés sur leur existence incitera les candidats au voyage à faire eux aussi ce pari intelligent de respect de la vie. Si ce modèle de protection universelle de l'intelligence n'est pas un cadeau naturel, c'est alors une grâce extraterrestre.

3 - Un modèle de respect cosmique : Les sociologues déplorent l'absence d'une approche discrète et réservée de respect des "civilisés" envers des semblables primitifs, ou même envers la faune. Un silence cosmique confirmant ce respect des voyageurs envers des sédentaires appelés à devenir des semblables est cohérent avec leur condamnation de la prédation des déshérités par leurs semblables privilégiés. Si ce respect cosmique n'est pas un cadeau naturel, c'est une grâce extraterrestre.

4 - Un appel à la communion cosmique : Face à un capitalisme planétaire prêt à tout en s'acharnant à détruire un communisme même exangue jusqu'à la dernière pierre (Cuba !), des voyageurs seraient aussi prêts à imposer leur modèle de bienveillance dans leur espace maîtrisé : une réserve universelle de transcendance ne serait pas moins préservée qu'un espace de prédation capitaliste ! Un homme artificiel capable de partage de biens spirituels pourrait donc s'y aménager une entrée : à condition de ne pas faire comme " Ali Baba " que la découverte d'un trésor transforme aussitôt en prédateur. Plutôt que quarante voleurs, une version plus morale de ce conte philosophique pourrrait mettre en scène quarante grands sages voulant éprouver la sagesse d'Ali Baba. Voulu ou non, le silence cosmique est un défi à la sagesse et à l'intelligence de l'homme, un trésor d'un patrimoine universel qui serait préservé par des voyageurs intelligents. A la frontière extraterrestre, la formule "Sésame ouvre-toi" devient dans cette hypothèse "Entrée Interdite aux Prédateurs" ! Si ce modèle de monde sans prédateurs ni proies n'est pas un cadeau naturel, c'est une grâce extraterrestre.

Grâces ou cadeaux de la nature, ce choix relève de la conviction de chacun, d'une façon à soi de reconnaître cette transcendance en puissance que représente déjà l'homme. Si tous les hommes ne pensent pas être nés d'une perfection, tous devraient s'accorder pour aller vers elle. Mais ces Biens doivent être cultivés en communion pour sortir d'un monde qui dénature tout par une culture délibérée de l'égoïsme. Face à une présence de traces de prédation terrestre aussi bien qu'à une absence de traces de prédation cosmique pourtant propice à la transcendance, le bûcheron Ali Baba devient voleur prédateur et le savant Fermi grand prédateur-fossoyeur à Hiroshima ! Aucun gardien du silence cosmique ne se laissera séduire en libérant de l'enfermement planétaire des êtres aussi dangereux pour la vie toute entière. L'homme restera en prison tant qu'il n'aura pas renoncé à la prédation, et cette prison elle-même ne sera pas indéfiniment protégée pour une vie durable.

Une "dérive de transcendance"

Ces Dons ou Grâces dessinent un puzzle virtuel de plaques de conscience épousant les contours d'une insertion de l'espèce dans un cosmos intelligent, comme les côtes de l'Afrique épousaient celles de l'Amérique pour "Wegener et la dérive des continents". Ce puzzle révèle une "plaque humaine" larguée d'un continent de conscience cosmique, "une arche de survie" assurant protection et respect à une intelligence semée en vue d'un retour vers une Transcendance ainsi renouvelée. La vie restant un pari, un privilégié intelligent imposerait-il encore à l'espèce son modèle de prédation devant ce dessein cosmique ? Il est appelé à s'investir à sa manière dans ce choix de non-violence où celui qui refuse de choisir se condamne. L'homme doit apprendre par sa transcendance que tout ne peut pas être acheté : Les conditions de sa survie ne sont pas négociables.

(Shakespeare et la transcendance : Une blague entendue récemment annonçait une vérité : tout est contestable. Il s'agissait d'un parfait sosie de Shakespeare né de même nom, même jour, même vie et expérience... qui aurait été le vrai génie ! La transcendance serait-elle (ou habiterait-elle) la face cachée de l'univers, sa masse invisible (~85% du total d'après la science) ? L'iceberg a aussi deux faces, l'une visible par les hommes et l'autre (~90%) par les poissons. "Le Silence Eternel des espaces infinis m'effraie" disait Pascal qui vivait dans une société qui ne pouvait comprendre la grandeur véritablement cosmique de ce Silence, un Pascal qui resterait effrayé devant un Mal que l'homme nourrit avec encore plus d'acharnement actuellement.

Transcendance ou miroir de conscience : L'homme parie sur la solitude d'un être ne visant qu'à l'expansion interstellaire de son entreprise de prédation - BusinessAsUsual.Universe. Son pari gagné ou perdu, un enfer l'attend :

- Pari gagné : un enfer édifié par un homme seul à qui incomberait la gestion d'un univers sans transcendance, peuplé de prédateurs en herbe issus ou non de sa propre lignée. Il apprendrait alors un peu tard qu'il aurait dû miser sur une place de premier grand voyageur respectueux du Silence Cosmique.

- Pari perdu : un enfer dû à une obstination le conduisant à son autodestruction sous les yeux d'une transcendance qu'il n'aura pas reconnue et qui n'interviendra donc jamais.

L'arbuste et l'enfant : Les aînés savaient dire avec tendresse que les chemins qui mènent à l'ordre sont plus difficiles à prendre que ceux du désordre, mais que l'ordre et la beauté du monde révèlaient que le Bien a toujours triomphé d'un Mal prêt à renaître. Avec des images et des mots démodés, une de leurs leçons de morale comparait l'enfant et l'arbuste : ils devaient pousser droit en se laissant guider par la sagesse du planteur plutôt que par la folie du vent afin d'apprendre à ne pas gêner les autres, comme une pièce de puzzle dans une forêt de semblables depuis longtemps plantée. L'école de la vie enseigne aussi de jouer dans sa cour avant d'entrer dans celle des grands !


L'humanité ne trouvera pas sa place en poussant comme le veut le vent de la prédation. Une liberté chèrement payée lui a jusqu'ici permis de commencer un puzzle terrestre destiné à s'inscrire dans un autre plus grand. Mais les contours du premier doivent être précisément taillés et ajustés pour s'intégrer dans l'autre. La partie serait autrement perdue alors que loin de la menacer, le silence cosmique l'invite dans la cour des grands: Un Cosmos vivant qui veut faire pousser une "forêt d'hommes-dieux" en communion cosmique, prêts à s'enrichir d'une intelligence qui se multiplie par le don et le partage, en vue de "l'accouchement d'une transcendance terrestre". Vivre seulement d'amour et d'eau fraiche dans une existence purement virtuelle ? Non, ...d'amour et de la découverte d'un Cosmos vivant conduisant à une perfection. Cette invitation à la transcendance est la prière d'un Planteur Extraterrestre pour lequel l'échec de l'humanité (l'avortement cosmique de sa transcendance) serait aussi le sien.

Pile je gagne, face nous gagnons : L'homme peut faire un pari cosmique gagnant. Seul ou non, il a en effet intérêt à parier sur la Grandeur du silence cosmique par un investissement réel dans la non-violence. S'il est seul, il aura la chance de pouvoir poser la première pierre d'un monde sans prédateurs ni proies en devenant Premier Grand Voyageur. Sinon, ce Monde de Transcendance Cosmique est déjà prêt à l'accueillir.

Une évidence cosmique s'impose : seuls des prédateurs rompraient le silence cosmique face à une humanité prédatrice et sans charme. Cette évidence jusqu'ici ignorée en dit long sur le conditionnement idéologique de notre civilisation. "Les vessies deviennent il est vrai des lanternes" (11/09/01, ADM de Saddam, assassinat de Kennedy, Golfe du Tonkin, Baie des Cochons...), et la vérité sur le silence cosmique est inaudible dans un monde qui poursuit une prédation assourdissante derrière des paravents de démocratie et de liberté, les déshérités ne rêvant à rien d'autre qu'à devenir les plus forts. C'est un lavage de cerveau planétaire, une production de propagande auprès de laquelle l'ex-production communiste fait figure d'artisanat préhistorique. Les bribes de vérités jetées parfois en pâture ne sont elles-mêmes que l'expression d'une vieille ruse de guerre qui prêche un peu le vrai pour mieux tromper, comme en témoignent les traditionnelles moqueries sur la théorie du complot. Y a-t-il complot ou non ? Selon la formule du capital, tout marché dans un domaine quelconque (économie, guerre, mafia...) existe dès et tant qu'il y a une demande pour le soutenir. Si le complot n'existe pas déjà malgré un marché évident, c'est un miracle qu'il faudrait honorer. Pourquoi alors s'attendre à un autre miracle en tournant en dérision ceux qui le croient déjà là ? Sauf s'il est lui-même marchand de mauvaises graines, le paysan ne sauve pas son champ en refusant de voir les mauvaises herbes en progression tout autour ! Une musique qui parle déjà mieux que leurs mots ne peut dire à tout homme intelligent qu'une chose : toute dérision entretenue sur la "théorie du complot" est une ruse vieille comme le monde dans une stratégie d'embuscades et de complots nés ou à naître menée par de grands prédateurs bien présents dans l'ombre.

La décentralisation cosmique de l'homme exige son renoncement à une philosophie de l'égoïsme entretenue dans l'espèce par les plus forts. L'homme doit sortir du centre de l'univers en sortant de son ego, un Saut de Transcendance révolutionnaire qui doit refuser toute culpabilisation individuelle, y compris celle des grands privilégiés qui sont eux aussi victimes d'une commune inconscience. Les responsabilités ne peuvent être punies par des semblables juges et parties qui n'ont que le droit de se protéger, et la peine de mort qui existe encore dans de nombreux pays est à ce titre une honte pour l'homme. Un Tribunal Extraterrestre impartial qui aurait laissé à chacun le temps de renoncer consciemment à la prédation devrait pouvoir juger ces responsabilités. Privilégiés et déshérités auraient alors beaucoup à partager pour accéder ensemble à la Transcendance.

L'humanité ne survivra pas derrière un mur d'assourdissement qui l'empêche d'écouter le silence cosmique. Si elle refusait de prendre un flambeau de transcendance qui lui est tendu, l'univers est sans doute assez peuplé pour que d'autres espèces fassent preuve de moins de stupidité pour perpétuer l'Intelligence Cosmique. Le choix qui s'offre aujourd'hui à elle est un choix de Bienveillance ou de Malveillance Cosmique. Si elle persiste comme jusqu'ici à choisir la Malveillance, elle n'aura alors aucune Bienveillance à attendre ! Comme la frivole Marquise de la chanson de Brassens, elle peut bien sûr chanter : "...Peut-être que je serai vieille, répond Marquise. Cependant, j'ai vingt-six ans, mon vieux Corneille. Et je t'emmerde en attendant ! "


L'humanité n'aura pas le dernier mot. Une culture de l'égoïsme la porte à croire à une invulnérabilité cosmique où tout lui est dû. Mais elle n'a plus l'âge de croire au Père Noël. Si "la nature a horreur du vide", elle a surtout horreur de la laideur et du désordre si on en juge par la beauté et l'ordre qui règnent dans un univers où la science nous dit plutôt que le vide n'existe pas vraiment. La nature (ou toute forme de transcendance qu'elle aura pu prendre dans son évolution) n'accueillera pas "une transcendance humaine" qui ne voudra pas naître dans la paix.


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jeudi 4 juin 2009

Espace vital et Transcendance Artificielle

Ariste : Un homme-enfant rêve de battre le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici

Une évasion cosmique de l'humanité doit être préparée : Les hommes pullulent et s'empoisonnent mutuellement la vie dans un écosystème étroit qui s'épuise. L'espèce aurait déjà besoin de plusieurs planètes pour survivre. Mais elle est planétairement enfermée et condamnée à manquer bientôt d'espace vital. Elle ne pourrait miser sur "cet oeuf planétaire" sans se préparer à temps à une expansion dans l'espace interplanétaire dans une première étape, et l'espace interstellaire par la suite. Si une évasion dans la hâte pourrait alors tourner à l'autodestruction, elle pourrait aussi, 
si elle intervenait à temps, lui offrir une chance unique d'insertion cosmique.

Mais une humanité jusqu'ici infréquentable devrait dans ce cas s'attendre à devoir partager le Cosmos avec des civilisations de nomades interstellaires plus avancées. L'espèce doit donc devenir séduisante pour être accueillie par un monde extraterrestre qui lui aurait alors déjà prouvé depuis longtemps sa bienveillance en ne la perturbant pas dans son évolution.

L'évasion de milliards d'hommes biologiques n'est pas envisageable. Mais une métamorphose artificielle de l'homme est sans doute réalisable à terme, à partir de connaissances déjà acquises en médecine, en neurosciences, en robotique... "L'étalonnage naturel des sens" est un modèle à reprendre pour des sens artificiels à développer. Tous les organes seraient à cette fin remplacés par des composants artificiels (comme c'est déjà parfois le cas), au fur et à mesure ou en prévision de leur défaillance naturelle. Ceci reviendrait à greffer l'organe sur un corps de plus en plus robotisé, avant de rendre le cerveau lui-même artificiel. L'homme deviendrait alors transcendant, comme sans doute tous les voyageurs interstellaires déjà.


Nos sens sont déjà des outils intelligents, des interfaces naturelles d'interaction de l'homme avec son environnement, et des sens artificiels donneraient alors à l'individu une sensibilité croissante. Des aires du cerveau (mémoire, fonctions motrices, vision, ouïe...) seraient ainsi rendues artificielles et perfectibles avant leur dégradation. Des interfaces cerveau/machine et machine/cerveau permettraient une « sous-traitance » des différentes fonctions par une batterie de composants associés en vue d'interactions directes avec l'environnement.


Avec les machines modernes précisément programmables (electroménager, informatique, etc.), l'homme agit déjà beaucoup par le moyen d'interfaces qui lui permettent de plus en plus de faire faire plutôt que de faire lui-même, et cette évolution vers l'homme artificiel ne ferait donc qu'accentuer une tendance déjà existante. Comme pour tout outil (calculatrice, lunettes, prothèses...), une période d'apprentissage serait consacrée à l'utilisation optimale et l'étalonnage précis de ces sens artificiels. Le cerveau naturel cèderait peu à peu la place à un organe artificiel conçu à son image, n'assurant plus lui-même qu'un contrôle d'outils intelligents, comme ceux du pilote d'un avion automatisé qui, une fois la mission choisie, n'aurait plus à prendre les commandes qu'en cas exceptionnel. Il ne s'agirait à chaque fois que de simples outils intelligents, des interfaces interactives au service d'un système cognitif central qui resterait en partie longtemps irréductible.

Une signature cosmique individuelle : L'homme perdrait-il ainsi sa "vraie" nature ? Ce débat philosophique aurait alors commencé depuis l'invention des premiers outils, en passant par le marteau, le bâton, la première machine, le premier ordinateur... L'outil n'est qu'un maillon de plus dans une chaîne symbolisée finalement par la main, le cerveau et les sens... Hominisé naturellement ou non, le primate a développé une conscience transcrite dans son cerveau par des niveaux de bien-être et de mal-être perçus dans le vécu quotidien, des sentiments pouvant aller de la jouissance à la douleur la plus extrême. Les sens peuvent être symbolisés par des interfaces dédiées à des réactions du sujet sur les deux plateaux d'une balance, l'un pour des réactions immédiatement possibles commandées par l'instinct (ou le savoir et l'expérience), l'autre pour des réactions souhaitables et souhaitées commandées par la conscience (ou l'éthique). Le sujet cherchera toujours à agir sur les objets qui l'entourent en vue de réactions susceptibles d'optimiser l'équilibre de cette balance virtuelle. Ses actions sur son environnement peuvent alors être déclenchées par ses sens naturels ou non, ou par son intelligence devenue un sens de plus.


L'indécision demeurerait. Mais si « Dieu ne joue pas aux dés (?)», un être artificialisé pourrait se le permettre en éliminant « les combinaisons perdantes » : De même qu'il s'est toujours reproduit par une sexualité restée mystérieuse, la part "naturelle" du cerveau pourrait en dernier lieu être codée (à l'exemple de l'ADN et du génome) et reproduite (digitalisée) sans avoir été totalement déchiffrée. 

L'humanité pourrait aussi être aidée par des extraterrestres qui pourraient même nous avoir assistés dans notre hominisation et sauraient alors bien mieux que nous notre vraie nature. Mais il restera sans doute toujours une part de mystère, "une petite flamme de transcendance" difficile à distinguer, comme celle d'une petite planète éblouie par son étoile.

Un « digithomme » de transcendance

L'être artificiel qui devrait bientôt venir ne pourrait vivre isolément et ni même exister vraiment qu'en communication, n'étant autrement que potentiellement vivant dans des interfaces (mémoires, robots...). Il ne retrouverait sa conscience qu'au milieu de semblables et d'objets capables de reconnaître « sa signature cosmique » en traduisant sa pensée dans des actions immédiates ou à terme. Il n'existerait que par des reflets dans un monde d'interfaces ("miroirs"), un monde qu'il aurait préalablement édifié en vue de l'animer et de le perfectionner sans cesse. Il n'interviendrait qu'en faisant faire à la manière de l'ingénieur, pensant et agissant seulement par ces interfaces-miroirs (programmes, mémoires, robots, ...) déjà préparées à l'avance. Pour des actions intervenant seulement à terme, ces interfaces supports de son existence pourraient prendre la forme de systèmes physiques naturels (mécaniques, chimiques, météorologiques, gravitationnels, astronomiques...) ou d'espèces plus ou moins avancées (végétales, animales, intelligentes...) maintenues sous contrôle ou en évolution sous tutelle en vue d'un comportement à terme déterminé : comme dans le cas d'une hominisation de primates discrètement menée en apartheid cosmique.


A l'image de Stephen Hawking accèdant si bien à un clavier et au monde par le simple battement d'une paupière, un être de transcendance « effleurerait », tel un pianiste, les touches de son instrument : des interfaces préalablement semées dans son environnement (robots, mémoires, systèmes divers). Comme une pierre plate lancée sur un plan d'eau, il ricocherait d'une interface à l'autre pour recueillir ou déposer des données ("des notes de musique") en vue d'actions ou "d'oeuvres de création" déterminées. Des interfaces intelligentes organisées pour vivre leur vie et se reproduire libèreraient ainsi «l'artiste» de l'entretien de son instrument pour se consacrer uniquement à sa musique et devenir "la musique elle-même". « Des âmes de nature ondulatoire » (rayonnements EM) porteuses de la signature cosmique de chaque être (son identité ou son ADN cosmique) feraient ainsi la navette entre des cerveaux (mémoires individuelles ou collectives) et des sens artificiels (interfaces intelligentes) installés un peu partout dans des relais de transcendance, sur des planètes ou en orbite. L'humanité serait ainsi préparée pour son intégration dans un Cosmos de plus en plus conscient (s'il ne l'était déjà).

Cette métamorphose de l'être humain en un être virtuel concernerait le moment venu tous ceux qui le souhaiteraient, sans l'apartheid médical actuellement pratiqué au profit des seuls privilégiés. Elle est peut-être plus proche qu'on ne l'imagine (The simulation argument, glandes, sang... Une recherche poussée dans les différents domaines des sciences de la vie et des sciences by Nick Bostrom & The blue brain project, by Henry Markram). Des organes et des systèmes corporels complets ont été conçus ou sont étudiés : coeur, rein, cerveau, intestins, foie, estomac... La science ouvrirait à l'humanité les portes d'un autre monde.

La naissance d'une transcendance solaire

L'humanité se serait transcendée en mettant au monde une génération de transcendance solaire. Le « digithomme » serait tour à tour conscient ou inconscient :

1) conscient ou actif, en liaison avec ses semblables et le monde par des interfaces (robots, calculateurs, etc),

2) inconscient ou mort comme le chat de Schröninger, mais potentiellement vivant, en veille dans des moyens de sauvegarde ou de transport (mémoires, rayonnements EM ou autres).

Toute nouvelle expérience acquise pendant un temps de conscience (travail) serait ainsi sauvegardée pendant un temps d'inconscience (repos). Des routines automatiques de mise jour et de sauvegarde seraient activées pendant ces temps d'inconscience, mais le digithomme pourrait aussi compter sur la vigilance de ses semblables pour veiller pendant son sommeil et le réveiller en cas d'alerte. Un instinct collectif de survie prendrait ainsi le relais de l'instinct individuel.

Un hébergement cosmique requis : Un être digitalisé pourrait donc voyager à la vitesse de la lumière dans un rayonnement électromagnétique qui le rendrait potentiellement présent en tout point où des interfaces auraient été installées par l'homme ou par d'autres êtres pour le recevoir. Il ne s'agirait pas d'une "télétransportation" inutile et coûteuse d'un homme devenu artificiel, mais de son intégration par un faisceau d'ondes qui le représenterait totalement dans des interfaces locales qui l'attendraient (mémoires, robots...). N'existant qu'à l'état virtuel en tant que rayonnement EM, il ne pourrait vivre et agir qu'après avoir été reconnu. Cette reconnaissance renouvelée à "une source de transcendance " exclurait toute forme d'égoïsme, pour ne retenir que des projets collectifs en totale communion et confiance dans une bienveillance mutuelle. L'être digitalisé existerait en progressant ainsi d'une source de transcendance à l'autre. Sans cette reconnaissance de ses semblables aux relais rencontrés sur son trajet, il poursuivrait sa route comme toute onde de propagation, dans une inconscience éternelle de mort cosmique.

1) Des transferts électromagnétiques d'êtres de transcendance vers des stations ou essaims cosmiques déjà installés par l'homme sur d'autres planètes ou en orbite deviendraient dès lors possibles.

2) Des digithommes pourraient de même être transférés à la vitesse de la lumière sur des vaisseaux en route vers les étoiles à des vitesses nettement moindres et aujourd'hui déjà accessibles. Le Cosmos serait ainsi ouvert à l'humanité. Un "essaim cosmique de digithommes" en liaison constante avec sa planète-mère pourrait dès lors progresser dans l'espace interstellaire pour aller cultiver ailleurs l'intelligence ou aller à la rencontre d'autres voyageurs. Cette exploration du Cosmos facilitée par l'absence de vie biologique à bord se ferait alors à des vitesses couramment atteintes par des vaisseaux classiques, et sans aucun risque pour l'intelligence elle-même. L'étoile la plus proche resterait donc à des dizaines de milliers d'années, et le voyage prendrait encore des centaines d'années même avec des lanceurs nouveaux permettant des vitesses cent fois plus grandes qu'actuellement. Mais l'homme pourrait heureusement ne pas avoir à faire seul tout cet interminable chemin interstellaire : d'autres nomades libérés depuis plus longtemps pourraient déjà se trouver à proximité de la Terre au moment de son évasion, prêts à accueillir dans l'allégresse l'arrivée d'une nouvelle transcendance solaire.


L'humanité pourrait ainsi être aidée par des extraterrestres bienveillants. Des transferts électro-magnétiques interstellaires de digithommes deviendraient alors réalisables pour toutes les destinations où l'homme aurait trouvé d'autres messagers de transcendance déjà équipés localement pour l'héberger (robots, centres d'accueil) en vue de contacts normaux. Ces voyageurs auraient en effet eux aussi muté vers une forme d'existence virtuelle et pourraient donc offrir à l'humanité de telles facilités de logistique cosmique, y compris déjà dans notre propre système. Ils attendraient d'ailleurs de l'espèce humaine de pareilles facilités en retour et seraient certainement prêts à l'aider à cette fin.

Au vu de son CV (porteur éventuellement de son ADN retraçant son passé biologique), l'hôte extraterrestre pourrait ainsi offrir à l'homme le voyage et l'hébergement cosmique une fois le contact établi.

De telles rencontres seraient des occasions d'enrichissement mutuel et de projets de communion. Des unions interstellaires pourraient se réaliser (mariage de cerveaux) pour un « brassage » plus fructueux de toutes les civilisations avancées. En ouvrant sa porte à l'homme, l'hôte pourrait aussi accepter de servir de relais vers d'autres destinations stellaires en lui donnant par exemple accès à son propre réseau de communication et de relations. Une véritable toile de transcendance pourrait déjà avoir été tissée entre des relais stellaires déjà en place. L'insertion de l'humanité dans ce "réseau internet interstellaire" serait attendue, la toile de transcendance étant ainsi enrichie d'une nouvelle étoile.

Tout espace vital planétaire ou cosmique doit être agrandi et une ouverture interstellaire serait donc une grâce pour l'humanité. Mais cette expansion est incompatible avec une espèce où les plus forts ont toujours voulu agrandir leur espace vital aux dépens des autres (Lebensraum, Amérique, Palestine...). Un espace de transcendance est donc à partager dans le Cosmos avec d'autres êtres déjà libérés. Il ne pourrait cependant plus être constitué de terres et de ressources situées sur des planètes habitées par des espèces faciles à dépouiller. Les surplus annuels d'hommes naturels ne pourraient, rappelons-le, en coloniser traditionnellement aucune, et un homme digitalisé n'aurait pas besoin de telles richesses pour exister et s'épanouir. L'humanité devrait donc cohabiter avec d'autres extraterrestres plus avancés qui la trouveraient suffisamment séduisante, mais elle devra vraiment changer pour devenir capable de séduction.

Un maillon humain dans une chaîne de transcendance

Le Silence Cosmique offre à des voyageurs bienveillants une chance unique de créer cette chaîne de transcendance. Le cri d'allégeance d'une espèce libérée de son ventre stellaire révèlerait alors sa capacité de renaissance. Si l'humanité était la première espèce à se libérer en s'évadant, elle pourrait alors lancer elle-même cette chaîne. Mais sa chance ne serait pas moindre si elle était la dernière !

Le comportement de l'homme trahit cependant jusqu'ici une volonté obstinée de prédation des plus faibles, sans respect pour un silence cosmique de paix. Tout pari sur l'absence de voyageurs plus sages est irrationnel, de tels voyageurs devant justement se taire pour apprendre aux espèces planétairement enfermées le respect de la vie. Les attendre sans vouloir changer de comportement est aussi improbable que d'attendre l'arrivée d'une colonne de manchots antarctiques en plein milieu du Sahara. Seule cette discrétion transcendantale permettra aux espèces moins avancées de découvrir la grandeur de ce Silence.

Ce silence cosmique a force de loi, et l'humanité ne se libérera pas sans donner des gages, sa violence ne montrant au contraire que son inconscience. La responsabilité d'une oligarchie qui ne pourrait abandonner ses semblables en épuisant la planète est particulièrement engagée dans le salut de l'espèce. A l'image des Bourgeois de Calais, elle pourrait en donnant l'exemple de sa sagesse bénéficier de la grâce d'une transcendance ignorant la revanche et la haine, et les déshérités terrestres ne pourraient alors que plaider en sa faveur.

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