Introduction

L'écosystème est épuisé par une malveillance au profit d'une oligarchie de grands prédateurs qui exterminent furtivement les plus faibles : la faune, la flore, le semblable démuni. Tout voyageur interstellaire bienveillant s'opposera donc à un homme malveillant (et planétairement enfermé/ ref. André Lebeau), assez fou pour assécher une source précieuse de vie avant même d'en découvrir une autre dans l'univers : Œil pour œil, dent pour dent" ! Comme tout paysan prévoyant face aux plantes et bêtes nuisibles, le nomade cosmique combattra une peste terrestre ! Potentiel voyageur, un homme déjà furtif lui interdira-t-il toute furtivité ? Ses appels de prédateur (NASA/SETI, GEPAN, etc.) ne cacheront pas un surarmement terrestre de défi cosmique à des voyageurs plus avancés et par noblesse encore plus furtifs que lui pour lui apporter s'il le veut bien une paix honorable et bienveillante ! Seule une démonstration de responsabilité collective sauvera un homme qui ne pourra longtemps rester "sourd et non aligné" face à un silence cosmique l'appellant à l'allégeance : "Qu'il s'anoblisse ou qu'il meure " ! Tout contact extraterrestre serait autrement celui d'un Jugement dernier.

mercredi 12 novembre 2008

Une hominisation contrôlée de primates

Ariste : Un homme-enfant rêve de battre le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici 

(E. Morin : "Tout ce qui ne se régénère pas dégénère")

L’espèce est enfermée sur une planète qui s'épuise et qu'elle doit se préparer à quitter après une transcendance inéluctable. Mais elle ne pourrait s'en aller dans l'espace interstellaire sans se préparer à semer la vie. Elle devra se reproduire en hominisant une nouvelle espèce intelligente à partir de primates terrestres. Comme elle en a aujourd'hui les moyens, y renoncer serait de sa part irresponsable dans les deux cas envisageables :

- Si elle a été hominisée par des êtres plus avancés, elle doit à son tour transmettre l’intelligence qu'elle a reçue.

- Si elle est seule ou si elle est la plus avancée, cette hominisation contrôlée s'impose encore davantage : elle doit en effet protéger cette intelligence déjà acquise.

Une Procréation Cosmique

Son enfermement dans une coquille d’œuf planétaire devrait amener l'homme à s'interroger. S’il est le nombril de l’univers comme il le prétend, cette place de leader doit être occupée avant qu’elle ne lui échappe. Mais le seul fait d’être devenu scientifiquement et technologiquement capable de préparer un œuf planétaire semblable à celui qui le contient conforte l’hypothèse d’une cosmoprocréation de l'humanité tout entière. Si l'homme a des parents ou des tuteurs cosmiques qui l'observent en silence, ceux-ci s'attendent alors à ce qu'il perpétue à son tour l'intelligence, que l’univers soit né du hasard ou non. Il s'agirait pour l'humanité et l'univers d'un véritable projet d'union cosmique en vue de la procréation d'une nouvelle espèce, à l'image du couple qui s'engage dans une union matrimoniale en vue de la mise au monde d'une descendance. Des engagements intelligents et des moyens appropriés doivent être réunis pour ce projet de transcendance cosmique qui doit passer par "une métamorphose de l'homme lui-même".

Un apartheid terrestre pour les primates

Pour cette hominisation d'une nouvelle espèce, les réserves naturelles de notre planète doivent déjà être agrandies, et de nouvelles créées. Les primates ne pourraient en effet évoluer vers la conscience s'ils étaient agressés par notre société de consommation (urbanisation, trafic, chasse, déforestation…). De larges zones périphériques devraient être libérées de toute activité intensive (agriculture, tourisme…) autour d'une réserve naturelle au moins par continent, à des latitudes convenant naturellement aux primates. Pour des raisons de climat et de peuplement, l’Europe en serait exclue.

Ces réserves seraient encore agrandies par étapes pour une longue évolution des primates. L’homme devra donc peu à peu libérer d'autres espaces pour leur permettre la “conquête” de nouveaux territoires sur lesquels toute trace humaine (bâtiments, monuments, routes, etc.) aurait été effacée. Il sera ainsi conduit à coloniser pour lui-même d’autres espaces inhabités (zones froides et déserts, îles artificielles, archipels, milieux marins, souterrains, stations orbitales…). L'Afrique serait ainsi transformée en une grande réserve, à l'exception des zones les plus densément peuplées et exploitées (côtes, hauts plateaux...). Une fraction importante de la population de la planète serait un peu partout amenée à migrer vers le nord pour laisser de vastes régions tropicales à la vie animale, à l’exception de zones protégées ("déserts", souterrains, îles…) aménagées près des réserves pour les personnels de formation. Le monde de nos descendants cosmiques serait ainsi protégé contre les perturbations apportées par le monde civilisé (avions, routes et rails, bruits citadins, pollution, tourisme…).

Une invisibilité humaine

Cette évolution contrôlée serait de longue haleine. L’acquisition d'incréments de conscience s'inscrirait dans des projets spécifiques menés par des équipes multidisciplinaires. Une meilleure connaissance du cerveau serait requise. Ces recherches auraient pour but de faciliter l’évolution grâce à l’acquisition du langage, à des manipulations génétiques, etc. Tolérable au début, toute cohabitation hommes/primates serait rapidement exclue : il n’existe pas de place pour deux espèces intelligentes dans un même espace. La présence de l'homme ne conduirait qu’à une formation de singes-robots adroits et performants, mais pas à celle d'êtres conscients. L’homme se rendrait donc invisible dans ses interventions et ses réalisations. Tous les outils, machines, constructions, … devraient être éliminés des réserves, les objets laissés sur place gardant une apparence naturelle.

De stricts protocoles seraient suivis dans les relations maîtres/élèves pour des contacts très étroits toujours nécessaires (opérations sanitaires ou autres). La bête ne devrait jamais pouvoir démasquer l'homme dans l'ombre. Les réserves seraient en fait discrètement équipées comme des laboratoires, avec des postes d’observation permettant le suivi des primates dans leurs déplacements. Toutes les voies d'accès seraient cachées par des obstacles naturels (chutes ou surfaces d’eau, souterrains…), les maîtres se donnant les moyens d’observer et d’intervenir à tout moment sans être débusqués. Des systèmes de télédétection/surveillance seraient installés un peu partout sur le terrain, ainsi que sur les primates eux-mêmes. Des robots d'un aspect naturel (pierres, troncs d’arbres …) seraient utilisés à cette fin. Pour éviter toute rencontre, les frontières elles-mêmes seraient rendues inaccessibles aux primates par des moyens de dissuasion indétectables pour des yeux de primitifs (champs magnétiques répulsifs, bruits mystérieux…).

L’homme devrait devenir de plus en plus discret, sa présence pouvant arrêter toute évolution. Appelé à ressembler à l’homme, le primate ne devrait jamais le voir sous son vrai jour, ni même avoir une certitude de son existence. Fréquentes tout au long de cette hominisation, les interventions devraient donc se faire sous une forme masquée ou par le moyen de ruses et d’artifices. Comme avec les petits enfants, de simples masques ou ruses pourraient aux premiers temps faire l’affaire (masques d’animaux, mises en scène, anesthésie générale, médecine…), mais ce “théâtre” devrait par la suite trouver des formes plus complexes d’expression, les primates déjà un peu évolués devenant moins candides que leurs ancêtres. Cette science de l’invisibilité de l'homme devrait devenir de plus en plus sophistiquée avec des sujets parvenus au niveau des hommes préhistoriques, et bien sûr encore davantage lorsqu’ils auraient atteint celui de l’homme moderne.

L'hypothèse d'un homme lui-même suivi en apartheid : Cette impossible découverte de visiteurs extraterrestres malgré tous les moyens actuels est généralement contestée. Pourtant, une stratégie extraterrestre de dissimulation resterait indéfiniment indétectable par un homme qui ne pourrait jamais combler un retard de milliers ou de millions d'années, de même que des primates même rendus intelligents par nous ne pourraient le faire. Au lieu d'entretenir par son silence l'illusion d'une possibilité de contacts, la science devrait formellement reconnaître son impuissance face à un apartheid rationnellement entretenu par des civilisations très avancées, un apartheid d'une éthique scientifique qu'elle devrait d'ailleurs elle-même prôner dans ses analyses sur la vie dans l'univers. Elle pourrait scientifiquement annoncer que des voyageurs interstellaires ne se laisseraient découvrir que si cela entrait dans leur stratégie cosmique, et qu'il est par conséquent vain d'envisager une compétition quelconque avec eux pour leur arracher leur voile comme beaucoup le proposent. Nos programmes actuels (SETI, GEPAN…) ne pourraient aboutir que s'ils le souhaitaient vraiment, séduits par exemple par notre comportement. Le problème du contact extraterrestre relève donc d'un choix de comportement cosmique différent de l'homme et non de la science.



Science du camouflage en apartheid : Les enfants et les naïfs sont facilement émerveillés devant les jeux de cirque, mais un public mieux informé amène les artistes à inventer des tours plus complexes. L'homme serait conduit à faire de même dans cette éducation en apartheid où il deviendrait de plus en plus difficile de tromper un primate en évolution. Une science du camouflage serait appelée à détecter des réactions très intimes pour les traduire en dernier lieu en langage binaire. Ces systèmes seraient finalement remplacés par des manipulations génétiques associées à des implants intégrés dans la boîte cranienne ou dans d’autres parties du corps, les progrès étant facilités par une meilleure connaissance du cerveau allant de pair avec cette hominisation. L’homme en viendrait à placer "un oeil mystérieux pouvant lire dans le cerveau du primate”, assumant ainsi une fonction de transcendance dans la conscience de son élève. Nos progrès scientifiques et technologiques permettraient de suivre l'évolution de la conscience grâce à des moyens de plus en plus sophistiqués. Des programmes de recherche pourraient y être consacrés.
Un homme éclaireur cosmique : L’apartheid étant établi, l’homme pourrait encore se présenter aux primates comme un être mystérieux doué de pouvoirs magiques. Destinées à des primates déjà un peu conscients, ces brèves apparitions ne devraient laisser aucun doute sur sa nature magique (extraterrestre, ange, créature venue du ciel?). Des acteurs tantôt éblouissants et tantôt menaçants interviendraient en fonction des messages à faire passer. Associées à des simulations ou de vrais phénomènes (grondements d’orages, éclairs, etc.), ces interventions auraient pour but de susciter des comportements de respect ou d’adoration, de crainte, etc. D’autres comportements souhaités pourraient ainsi être enseignés par des apparitions s’adressant à des populations entières d'élèves, mais aussi à des groupes restreints ou à des individus isolés. Différents thèmes de formation pourraient ainsi être prévus en vue de créer des liens sociaux entre les individus et de faire naître des légendes ou des mythes au sein de la nouvelle espèce, tout en nourrissant le doute sur la réalité de ces apparitions. Un doute sans lequel les primates resteraient des robots.


Conscientisation des primates: Des incréments de conscience (de savoir) pourraient être apportés par de nouvelles conditions de vie ou des épreuves, et des techniques traditionnelles de mise en scène seraient utilisées à cette fin. Ainsi, des acteurs déguisés en primates (ou des robots primates) pourraient faire des démonstrations sur des thèmes précis de formation. La naïveté du singe serait une aide en cette occasion, mais l'imagination de l'homme serait de plus en plus sollicitée au fur et à mesure que le primate cheminerait vers la conscience. La diversité des thèmes serait presque illimitée : vie sociale, chasse et défence, hygiène… Le singe voudrait toujours imiter des semblables (hommes déguisés ou robots). Des démonstrations pourraient ainsi être mises en scène pour l’usage d’un outil ou pour divers enseignements : bâton/arme, pierre/marteau, silex/couteau, arbre/pont/bateau, pierre creuse/bol, et plus tard, pour la découverte du feu, du langage, la domestication des animaux, l’agriculture, l’habillement, la construction d’une hutte… Des démonstrations de plus en plus complexes deviendraient possibles lorsque la conscience aurait grandi, de nouveaux outils ou savoirs ouvrant ensuite la porte à d’autres possibilités. L’évolution vers la conscience pourrait ainsi progresser.

Chaque réserve naturelle serait divisée en classes ou cellules (8-20 primates?) formées à partir de familles naturelles ou de tribus. Avec une ou plusieurs centaines d’élèves par réserve, les maîtres éclaireurs seraient plus nombreux que les élèves, chaque maître étant chargé de l’éveil d’une sensibilité particulière chez le primate. Exemples de sensibilités à faire naître : notions de vie sociale, de respect, de faute, de bonne action, d’hygiène… Des programmes d’enseignement pourraient être élaborés et gérés comme dans un établissement scolaire : matières, examens et contrôles… Les jeunes seraient dès leur naissance équipés et intégrés dans les cellules. Seule l’expérience pourra dire si les primates en cellules pourraient continuer à cotoyer les autres laissés à l’état sauvage, mais une séparation probablement requise ferait appel à des moyens artificiels : systèmes répulsifs, sanctions télécommandées...


Télésuivi des primates en apartheid : Des dispositifs discrets seraient montés sur les primates. Initialement simples (type Argos, GPS…) et plus complexes par la suite (implants ?), ils assureraient l'échange de données entre le maître éclaireur (ange gardien) et l'élève avant d'être remplacés par de véritables organes (glandes de sécrétion, circuits neuronaux…) intégrés au corps grâce à des manipulations génétiques ou autres. Cet équipement permettrait un suivi permanent des données individuelles dont certaines pourraient déjà être gérées : température corporelle, pression sanguine et urinaire, rythme cardiaque… D’autres le deviendraient plus tard, tels que : émotivité, troubles et stress, état maladif, sommeil, attention, mort… D’autres plus subtiles acquises grâce à une sensibilité accrue (goûts, sentiments, connaissances, qualités/défauts, habitudes, tempérament….) devraient pouvoir l'être avec les progrès de la science, en particulier dans la connaissance du cerveau. Une transmission digitale de sentiments intimes (humains ?) devrait à terme devenir possible, et la sensibilité de l’élève croîtrait ainsi avec son potentiel de conscience ou son instinct de survie (le savoir, génétique ou autre, c’est la survie). Doué de savoirs intuitifs ou réels grâce à de nouvelles habitudes, son mode de vie évoluerait et d’autres enseignements deviendraient alors possibles avec un potentiel de conscience croissant du primate. Les systèmes de transfert de données entre le primate et son maître éclaireur progresseraient avec la science et la technologie et devraient en conséquence être périodiquement remplacés. Le maître lui-même évoluerait vers une forme d’être artificiel (être bionique...) pourvu de moyens de supervision qui pourraient alors être intégrés dans le cerveau même du primate. Les élèves et leur descendance seraient suivis et contrôlés tout au long de leur existence.


Enseignement en apartheid du Bien et du Mal : En plus de ce suivi des primates (localisation, etc.), des implants de contrôle pourraient être programmés pour des fonctions particulières de formation. Des systèmes capables de créer chez le primate des sentiments de malaise (fièvre, oppression…) ou de bien-être (calme, confort, sécurité…) permettraient l’acquisition de différentes notions de conduite. Cet enseignement en apartheid pourrait être fait de la manière suivante :

- Impulsions ou pics de sanction infligés à l’élève pour tout mauvais comportement : relations incestueuses ou sauvages, franchissement de frontières interdites, mauvaises habitudes… Surpris en flagrant délit de mauvaise conduite par son maître gardien par observation directe ou automatique, le sujet serait aussitôt sanctionné par des impulsions qui le rendraient mal à l’aise plus ou moins longtemps. Il associerait ce malaise à sa conduite du moment, et à force de sanctions répétées, il apprendrait peu à peu à rejeter ce comportement face à des situations semblables, tout comme l’animal ou l’enfant puni pour mauvaise conduite.

- Impulsions ou pics de récompense accordés à l’élève pour tout bon comportement : respect des semblables, des anciens, des symboles divins, noblesse… Surpris en bonne conduite par son maître gardien, le sujet serait aussitôt récompensé par des impulsions qui lui apporteraient un bien-être plus ou moins intense et plus ou moins long. Il associerait ce sentiment au choix de comportement qu’il viendrait juste d’adopter, et à force de récompenses, il en viendrait à faire volontiers ce choix dans toutes les situations similaires, tout comme un animal ou un enfant récompensé pour bonne conduite.
Ces pics de sanction et de récompense permettraient de développer et de mesurer « des indices d'empathie" : des potentiels de réaction du sujet face à des évènements ou objets. Ces indices s'intègreraient par la suite dans un CV digitalisé représentatif de l'individu en tant qu'être.

L’oeil invisible de la conscience : Des règles générales de conduite seraient ainsi enseignées aux primates en apartheid total. Ces pics (sanctions, récompenses) pourraient être programmés pour nombre de situations rencontrées, le niveau de malaise ou de bien-être dépendant du nombre d’impulsions et de leur intensité. Discrètement équipés d'implants et surveillés par des systèmes audiovisuels, les pensionnaires seraient sanctionnés ou récompensés selon leur attitude face aux évènements (rencontres, dangers, …) programmés tout au long de leurs itinéraires ou rencontrés de façon fortuite. Ces sanctions et récompenses accroîtraient le pouvoir des dieux, les primates devenant peu à peu conscients de la présence d’un oeil mystérieux qui les juge en permanence selon leur comportement (l’oeil invisible de la conscience). Ces savoirs intuitifs seraient inculqués et intégrés au patrimoine génétique des nouveaux êtres après des générations de formation en apartheid cosmique. Si le langage binaire permet d’écrire les plus beaux poèmes et les équations les plus complexes avec deux seuls symboles (0, 1), des programmes complexes de comportement devraient également pouvoir être écrits dans le cerveau du primate avec deux impulsions codées (1 : bien-être; 2 : malaise). Une conscience réelle serait sans doute encore plus difficile à acquérir par les primates que la maîtrise de la lecture et de l’écriture par les enfants, et des répétitions quotidiennes seraient également nécessaires dans cet enseignement. Des examens de contrôle devraient aussi être passés, mais cet enseignement en apartheid devrait être possible.

Une mémoire collective de l'espèce : Cette hominisation des primates en apartheid cosmique permettrait à un homme procréateur d'élaborer un miroir virtuel d'une conscience collective de la nouvelle espèce. Des doubles virtuels (informatiques) intégrant les données du vécu de chaque primate évolueraient en effet dès le départ comme leurs contreparties biologogiques, donnant ainsi à l'homme une image globale de la conscience et de la mémoire de l'espèce en formation, en vue de nouveaux enseignements pour la poursuite de son évolution. Si l'homme a été hominisé, des extraterrestres détiennent une mémoire de la vie de notre espèce.

La philosophie d'une cosmogonie gigogne

L'hypothèse d’une semblable hominisation contrôlée de notre espèce pourrait s'inscrire dans le cadre d'une construction gigogne de l'intelligence cosmique. Malgré un silence cosmique qui perdure, l'humanité pourrait déjà s'engager dans la construction d'un univers de conscience gigogne en hominisant une nouvelle espèce. Des problèmes philosophiques d'un nouvel ordre se poseraient sans doute : Puisqu’il n’aurait pas vraiment tout découvert par lui-même à partir de zéro, l’homme ne serait-il pas une sorte de robot, pourraient se demander les pessimistes ? Mais les optimistes auraient une autre réponse : en quoi cette éducation contrôlée serait-elle différente de celle de parents ou d’enseignants traditionnels ? Mozart ou Einstein seraient-ils moins méritants pour avoir dû comme les autres apprendre le B.A-BA de leur art et l’expérience de leurs prédécesseurs avant de pouvoir ouvrir de nouvelles portes ? L’apprenti peut aller aussi loin que le maître, et il ne lui est pas non plus interdit de le dépasser ! Cette éducation d’une descendance cosmique pourrait en tous cas être programmée par des maîtres gardiens bien humains : un nouveau domaine scientifique ?

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